Mercredi 2 juin 2010 – 5ème étape DIJON-BURNAND 103km
C’est vers 9 heures que je quitte Dijon après une soirée sympathique avec l’ami René Coudray, que je n’avais pas revu depuis 10 ans. Nous nous étions connus et appréciés à Conakry. Ce fut l’occasion de brasser les souvenirs et de nous conter quelques histoires, notamment les tribulations du capitaine Shadock aux Amériques (il pourrait écrire un roman).
Pour le gite au FJT, boulevard de la Trémouille, ce fut parfait avec beaucoup d’attentions de la part de Mme LAB, la directrice, et de sa collaboratrice. Cette halte, incongrue dans un foyer de jeunes filles (travailleuses et étudiantes) où je fus accepté en déclinant au téléphone mon état de pèlerin vers Compostelle, ne me laissera que de bons souvenirs, vu la qualité de l’accueil et la gentillesse des hôtes.
Sur les conseils de Béatrice qui me photocopie un plan de Dijon, je prends la route des grands crus, moins chargée en véhicules. Néanmoins le trajet est dangereux et compliqué sur 2 à 3 km à cause de travaux pour le tramway de Dijon.
Et quel bonheur de rouler au milieu des vignes, à flanc de coteaux. Vers Marsannay, je suis rejoint par un cyclo pèlerin, un vrai. Il se nomme Simon est Finlandais et a commencé à pédaler à Lübeck. Il a traversé toute l’Allemagne et fait route vers le Puy en Velay, et St Jacques de Compostelle. Voici le premier pèlerin authentique rencontré, il campe et a un vélo lesté de 25 kg de bagages, c’est énorme !! ; Je suis largué avec mes 15 kg.
Nous roulons ensemble jusqu’à Beaune et nous y stoppons. Comme je n’ai rien à manger, il m’offre le café et du fromage. De fait nous terminerons la journée dans le même gite (Point d’accueil jeunes…je rajoute retraités ) que j’ai trouvé grâce à l’office de tourisme de Givry. Le tarif de 5,5 euros par personne est donné vu la qualité du site. Nous sommes les seuls au gîte et nous cuisinons en commun et dévirons sur nos vies et parcours. Il est pasteur (évangéliste). Je lui ai confié que j’étais catholique, pas pratiquant et plutôt mécréant. Il est ravi de sa journée car nous avons parcouru plus de 100 km et découvert une voie verte qui relie Givry à Macon. C’est fabuleux cette initiative du département de Saône et Loire de transformer une voie ferrée désaffectée et de la faire revivre. Nous y roulons en sécurité et avec plaisir.
A Saint-Gengoux-le-National, nous quittons la voie verte pour trouver le Pas de Burnand et il nous faut redoubler d’efforts car le gîte est situé sur un point haut.
Nous passons une soirée calme à échanger en anglais avec mes rudiments et beaucoup de patience. D’ailleurs ce soir pas de contact téléphonique possible car le réseau est inexistant vu le peu d’habitants et la configuration du terrain. Pas d’internet également, mais un cadre propice à la méditation et à la sérénité.
Demain direction Cluny avec mon ami finnois, puis Mâcon pour moi. Mais sans doute reverrais je Simon d’ici St Jacques.
A bientôt et depuis Mâcon, quelques photos sont adressées à Pedro, mon fidèle blogueur et interface avec vous
Pierre
Il est 9h15 juin, ce jeudi 3 juin et nous prenons la route.
Nous avons réglé 5,70 euros pour la nuit à Monsieur le Maire qui est très sympathique…..et le chemin continue
C’est vers 9 heures que je quitte Dijon après une soirée sympathique avec l’ami René Coudray, que je n’avais pas revu depuis 10 ans. Nous nous étions connus et appréciés à Conakry. Ce fut l’occasion de brasser les souvenirs et de nous conter quelques histoires, notamment les tribulations du capitaine Shadock aux Amériques (il pourrait écrire un roman).
Pour le gite au FJT, boulevard de la Trémouille, ce fut parfait avec beaucoup d’attentions de la part de Mme LAB, la directrice, et de sa collaboratrice. Cette halte, incongrue dans un foyer de jeunes filles (travailleuses et étudiantes) où je fus accepté en déclinant au téléphone mon état de pèlerin vers Compostelle, ne me laissera que de bons souvenirs, vu la qualité de l’accueil et la gentillesse des hôtes.
Sur les conseils de Béatrice qui me photocopie un plan de Dijon, je prends la route des grands crus, moins chargée en véhicules. Néanmoins le trajet est dangereux et compliqué sur 2 à 3 km à cause de travaux pour le tramway de Dijon.
Et quel bonheur de rouler au milieu des vignes, à flanc de coteaux. Vers Marsannay, je suis rejoint par un cyclo pèlerin, un vrai. Il se nomme Simon est Finlandais et a commencé à pédaler à Lübeck. Il a traversé toute l’Allemagne et fait route vers le Puy en Velay, et St Jacques de Compostelle. Voici le premier pèlerin authentique rencontré, il campe et a un vélo lesté de 25 kg de bagages, c’est énorme !! ; Je suis largué avec mes 15 kg.
Nous roulons ensemble jusqu’à Beaune et nous y stoppons. Comme je n’ai rien à manger, il m’offre le café et du fromage. De fait nous terminerons la journée dans le même gite (Point d’accueil jeunes…je rajoute retraités ) que j’ai trouvé grâce à l’office de tourisme de Givry. Le tarif de 5,5 euros par personne est donné vu la qualité du site. Nous sommes les seuls au gîte et nous cuisinons en commun et dévirons sur nos vies et parcours. Il est pasteur (évangéliste). Je lui ai confié que j’étais catholique, pas pratiquant et plutôt mécréant. Il est ravi de sa journée car nous avons parcouru plus de 100 km et découvert une voie verte qui relie Givry à Macon. C’est fabuleux cette initiative du département de Saône et Loire de transformer une voie ferrée désaffectée et de la faire revivre. Nous y roulons en sécurité et avec plaisir.
A Saint-Gengoux-le-National, nous quittons la voie verte pour trouver le Pas de Burnand et il nous faut redoubler d’efforts car le gîte est situé sur un point haut.
Nous passons une soirée calme à échanger en anglais avec mes rudiments et beaucoup de patience. D’ailleurs ce soir pas de contact téléphonique possible car le réseau est inexistant vu le peu d’habitants et la configuration du terrain. Pas d’internet également, mais un cadre propice à la méditation et à la sérénité.
Demain direction Cluny avec mon ami finnois, puis Mâcon pour moi. Mais sans doute reverrais je Simon d’ici St Jacques.
A bientôt et depuis Mâcon, quelques photos sont adressées à Pedro, mon fidèle blogueur et interface avec vous
Pierre
Il est 9h15 juin, ce jeudi 3 juin et nous prenons la route.
Nous avons réglé 5,70 euros pour la nuit à Monsieur le Maire qui est très sympathique…..et le chemin continue
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