dimanche 28 novembre 2010

Epilogue

Le moment est venu d'écrire ces dernières lignes et cet article sera le dernier du blog.

Vous avez été nombreuses et nombreux à consulter le blog et je remercie tous ceux qui ont laissés des petits commentaires
Je sais que Pierre les a lus avec grand intérêt les jours d'étape difficile.

Pierre a apprécié cette expèrience de partage à travers un blog et aujourd'hui il vole de ses propres ailes. Il a choisi de partir pour un autre chemin à travers l'actualité

Voici le lien internet de son blog :
http://pierresurlescheminsdelactualite.blogspot.com/

Pedro


Week end octobre 2010 en Vendée


31 Octobre 2010

Ce fut un nouveau week-end retrouvailles pour les pèlerins Laurent, Pierre et Pedro.

Merci les amis(es) pour votre accueil

Pedro

samedi 25 septembre 2010

Aout 2010, retrouvailles à Nieul

Aout 2010,
Les pèlerins 2008 et 2009 (Jean Paul AYEL, Gerard GREUILLET) se sont retrouvés à Nieul avec Laurent TESSON et Pierre GEORGES pour une soirée amicale et pleine de souvenirs.

MTZ

jeudi 19 août 2010

Belle Ile - Aout 2010





















Cette photo a été prise à Sauzon (Belle île) où j'ai rencontré Daniel CADOT un compère cyclotouriste équipé comme moi d’une randonneuse SINGER.

Pierre

dimanche 25 juillet 2010

News du cyclo pèlerin - 23 juillet 2010






















Des nouvelles du pèlerin sacochard en retraite active et sportive à Belle île.

Les amis voici quelques nouvelles de Belle île, petit paradis que j’affectionne particulièrement depuis 25 ans. J’y ai jeté l’ancre pour quelques jours, après deux semaines à Nieul où je me suis réhabitué à la vie sédentaire, suite à mon périple cycliste qui m’avait embarqué durant 33 jours dans un monde quelque peu virtuel , et à tout le moins différent du quotidien.

Cette île est un tantinet magique par ses trésors naturels ; la mer y est toujours présente avec des sites superbes mais aussi le monde rural avec ses fermes et ses cultures, mais aussi les vallées et des bois. Et que dire du gibier avec les lapins et les faisans qui s’y trouvent en abondance. Donc tous les matins, avec les nuages et le vent, sont occupés par un aller retour de Locmaria à la pointe des poulains, avec un passage à Sauzon, le Palais, Bangor et les aiguilles de Port Coton. Les après midis vers 17 h, baignade à Port Andro dans une eau fraîche (18°C) mais cristalline et attirante.

Et comme à cette période les touristes se bousculent, les offres de spectacles, notamment lyriques, sont nombreuses. Bref ce séjour à Belle île permet cde concilier repos, détente et activités physiques.

J’en profite pour signaler ma rencontre à LOCMARIA avec Daniel, un cyclotouriste équipé depuis 20 ans d’un « vélo Alex SINGER ». Nous avons immédiatement sympathisé et pédalé ensemble d’un bout de l’île à l’autre, avec nos vélos et équipements identiques. Une photo des deux cyclos, prise devant le phare de Sauzon sera mise sur le site lorsque je l’aurai reçue avec une qualité publiable. Daniel et son épouse Michèle occupent comme nous un appartement dans la résidence Marie Galante à Locmaria . Daniel m’a appris la triste nouvelle du décès fin 2009 de Monsieur CSUKA père, le fondateur des cycles Singer. En 2006, lors de ma commande de vélo, je l’avais trouvé en forme et nous avions évoqué les origines de sa fabrique. Apparemment les cycles SINGER continuent leurs activités avec Olivier CSUKA et une autre personne.

A bientôt les amis avec mes amitiés.

Pierre


samedi 10 juillet 2010

Arles- St Jacques de Compostelle par le chemin du Nord - (Suivi des étapes pour 2 mois de marche d'avril à juin 2010)

(extrait du mail envoyé par André Perrin)

Bonjour Pierre

Nous sommes arrivés à Arles le 29 avril a 13h .Visite de la ville, achat de la credenciale et nous retrouvons le couple de Vendée que j'ai connu en 2008 en Espagne.

Voici nos étapes :

29 avril Nuit au camping de Arles.

30 avril Arles -St Gilles. Que des plantations de riz on dort au camping.

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1 mai St GILLES -GALLARGUES LE MONTARNAUD Beaucoup de vignes on dort au camping et le soir on assiste a une fête les bandidos

2 mai GALLARGUES LE MONTUEUX - LE GRÈS.Toujours des vignes le soir bivouac sauvage dans une vigne.

3 mai LE GRÈS -MONTARNAUD nuit au gîte

4 mai MONTARNAUD -ST GUILHEM LE DÉSERT Très beau et église et ouverte .On tombe sur Daniel le Normand nuit au gîte.

5 mai ST GUILHEM -ST JEAN DE LA BLAGUIERE on dort au gîte.

6 mai ST JEAN DE LA BLAQUIERE -VASPLANGE LE HAUT on dort chez une habitante .

7 mai VASPLANGE LE HAUT -ST GERVAIS on dort dans une roulotte qui sert de gîte.

8 mai ST GERVAIS -MURAT SUR VEBRE .nuit au gîte.

9 mai MURAT SUR VEBRE -LA SALVETAT SUR AGOUT nuit dans un mobilhome .

10 mai LA SALVETAT SUR AGOUT -BOUISSET .On dort chez l'habitant .

11 mai BOUISSET -CASTRES ou les transports sont gratuits .nuit dans un mobilhome.

12 mai CASTRES - DOURGNE On dort dans une abbaye st scholastigue tenue par des sœurs.

13 mai DOURGNE - ST PAULET .On dort chez l'habitant .

14 mai ST PAULET - VILLEFRANCHE DE LAMREGAIS .On dort a hôtel .

15 mai VILLEFRANCHE DE LAMREGAIS -POMPERTUJAT .nuit au camping .

16 mai POMPERTUJAT - ST MARTIN DU TOUCH nuit au camping.

17 mai ST MARTIN DU TOUCH - L'ISLE -JOURDAIN .On dort au gîte .

18 mai L'ISLE -JOUDAIN - TROURBLANQUE On installe les tentes chez l'habitant.

19 mai TOURBLANQUE - AUCH .On dort au camping

20 mai AUCH - LISLE DE NOE .On dort au camping.

21 mai L'ISLE DE NOÉ - ST CHRISTAUD On campe près de église .

22 mai ST CHRISTAUD - MARCIAC.On dort au camping

23 mai repos .

24 mai MARCIAC - LA HITTE TOUPIERRE On campe dans un terrain a la disposition des pèlerins.

25 mai LA HITTE TOUPIERRE -MOULAAS On dort au camping .

26 MAI MOULAAS -ARTIGUELOUVE On dort au camping .

27 mai ARTIGUELOUVE -OLORON ST MARIE .On dort au gîte .

28 mai OLORON ST MARIE - HÔPITAL ST BLAISE.On dort au gîte .

29 mai HÔPITAL ST BLAISE - COL DE NAPALE.On dort dans la nature.

30 MAI COL DE NAPALE - ST JEAN PIED DE PORT.On dort au camping .

31 mai ST JEAN PIED DE PORT -BIDARRAY .On dort au camping .

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1 juin BIDARRAY - ST PEE SUR NIVELLE .On dort au camping .

2 juin ST PEE SUR NIVELLE - IRUN .On dort au gîte .

3 juin IRUN - IGELDO .On dort au camping.

4 juin IGELDO -ITZIAR. On dort au camping .

5 juin ITZIAR-BOLIBAR. On dort au monastère de zenarruza tenu par des moines.

6 juin BOLIBAR - LEZAMA On dort au gîte

7 juin LEZAMA - SAN FUENTES .On dort dans un terrain public .

8 juin SAN FUENTES - CASTRO URDIALES .On dort au camping.

9 juin CASTRO URDIALES - SANTONA .On dort au gîte .

10 juin SANTONA - SANTANDER .On dort au gîte .

11 juin SANTANDER - CAMPLEGO .On dort au gîte .

12 juin CAMPLAGO - COMILLAS.On dort au gîte une ancienne prison .

13 juin COMILLAS - COLOMBRES .On dort dans un local de sport.

14 juin COLOMBRES - CELORIO .On dort au camping.

15 juin CELORIO - SAN ESTEBAN .On dort au gîte .

16 juin SAN ESTEBAN - SEBRAYO.On dort au gîte .

17 juin SEBRAYO - GIJON .On dort dans des baraques réserve aux pèlerins.

18 juin GIJON - AVILES On dort au gîte.

19 juin AVILES - PLAGE DE MAGDALENA .On dort au camping.

20 juin MAGDALENA - CADAVEDO .On dort au camping .

21 juin CADAVEDO - CASTELLO .On dort au camping.

22 juin CASTELLO - RIBADEO .On dort dans une salle de sport.

23 juin RIBADEO - MONDONEDO .On dort au gîte .

24 juin MONDONETO - VILALBA .On dort au gîte .

25 juin VILALBA - MIRAZ .On dort au gîte .

26 juin MIRAZ - BOIMORTO .On dort près de la piscine gîte en construction.

27 juin BOIMORTO - MONTE DO GOZO .On dort dans le village pour pèlerins .

28 juin 7 km SANTIAGO DE COMPOSTELA. Visite de la ville .On dort au monastère le prix a double depuis 2008 et on prend le train jusqu'à HENDAYE .

Le 30 juin c'est HENDAYE - DAGNEUX arrive a 20 h


André


Un clin d'oeil aux copains pèlerins rencontrés en 2008


J’ai eu des nouvelles d’André PERRIN , dit « le nucléaire » par courriel et au téléphone. il est arrivé le 28 juin 2010 à Santiago avec son épouse, le normand Daniel et des amis pèlerins. Ils sont partis d’Arles et ont pris le chemin du Nord qui est peu fréquenté et qu’André à priori ne recommande pas (voir article suivant pour le détail des étapes).
Par contre, il a trouvé superbe la partie GR 8 de Saint Jean Pied de Port à San Sébastien.
De même, la partie d’Arles à Saint Guilhem le désert ne les a pas emballés. Par contre, à partir de St Guilhem, l’itinéraire est superbe me confirme t’il à l’instant.

Bon Week end et amitiés

Pierre


Tableau du parcours réalisé par Pierre du 29 mai au 30 juin 2010

samedi 3 juillet 2010

Une petite carte postale du chemin

Photos Camino 2009



Pourquoi je suis reparti.

Les amis, marcher ou pédaler vers Santiago de Compostelle a un coté magique et attirant tel un aimant ; croyant ou non, vous y êtes aspiré. Si je me suis lancé dans cette réédition, c’est dû en partie à l’amitié, à la fraternité, aux moments de joie et de festivité, après les épreuves quotidiennes de la marche, généré en mai 2009 par mes amis pèlerins. Citons les :

- Pedro rencontré dès le début du cheminement en 2008 et le concepteur et corédacteur du présent blog.

- Laurent, un ami depuis 25 ans et compagnon de marche depuis 2008,

- Michel le CHTI, rencontré et apprécié entre Lauzerte et Moissac en 2008, repartant avec nous en 2009,

- François, un ami de très longue date et féru de marche avec lequel et grâce nous avons découvert la Machu Pichu ,

- Bernard, un ami connu en Guinée grâce à François,

- Sabrina la fille du vent, qui mis ses pas dans les nôtres dès la seconde étape du chemin 2008,

- Jean Paul , pèlerin devenu ami avec un grand talent pour le chant,

- Christine, la valentinoise ,

- Corinne, et Alain, connu en 2009 à CACABELOS et toujours en contact avec nous,

- Maryse la charmante québécoise, qui marcha quelques jours et plus avec nous et ensoleilla nos étapes par sa gentillesse et sa bonne nature

Et j’allais oublier

- Gérard , le dolois que nous avions pris un belge ; merci à toi pour m’avoir accueilli pour la 2ème étape

- André, surnommé le nucléaire en souvenir de son poste difficile dans une centrale EDF

- Danièle, Etienne, Irène et René les sympathiques Alsaciens, Daniel et François les Normands et tant d'autres rencontrés en 2008

Et que tous ceux que je n'ai pas cité soient indulgents je ne les oublie pas

(Deux photos de 2009 avec les 7 pèlerins au départ et 5 à l’arrivée)

Pierre GEORGES






vendredi 2 juillet 2010

Photos étape 33

Photos étape 32

Photos étape 31

Commentaires étapes 31 à 33 de Mimizan à Nieul le Dolent

Lundi 28 juin 2010, 22h : Commentaires à propos des étapes 31 32 33

Etape 31 : Mimizan – Lacanau (Le Moutchic) 128 km
Ce matin, la liaison avec l’Ami Pedro s’effectue par le téléphone car il n’y avait pas de point Internet à Mimizan ; il a fait un point sur la progression du cyclo sur les routes landaises. Vers 14 h10 j’arrive à Arcachon, dix minutes après le départ du ferry transbassin. Deux heures d’attente et cela car je me suis égaré sur une piste cyclable à Parentis en Born, un des hauts lieux de la production pétrolière hexagonale dans les années 0955 - 1960. J’avais des doutes et un cycliste m’indiqua la bonne piste avant que je n’aie roulé plus de 3 km. Du coup, arrêt à l’office du tourisme et achat de la carte des P.C., indispensable pour ne pas se perdre. Un jeune bordelais de 27 ans effectue le même achat et il se dirige vers Irun, avec sur son vélo, tout le barda du cyclotouriste. Nous échangeons des infos sur nos voyages respectifs. Il dit se limiter aux régions plates car il ya un an, il a voulu rallier Cahors à la Rochelle et il n’a jamais dépassé Périgueux.
Reprenant la route et les pistes, un peu avant Biscarosse, je double Marie et Claude et je les imagine canadiens, en repérant le drapeau sur le sac de Marie. En fait, Il s’agit des armoiries de la Savoie car nos deux randonneurs, lourdement chargés, ont quitté Megève le 5 avril dernier pour un tour de France dans le sens des aiguilles d’une montre, avec un retour au bercail en juin 2001, à raison d’une vingtaine de km parcourus chaque jour. Ils passeront aux Sables d’Olonne, puis ce sera la Bretagne, la Normandie et le Nord. Bravo à vous, Claude et Marie, et chapeau bas pour cette belle entreprise qui demande du courage et un esprit d’aventure. Mais que de souvenirs et d’anecdotes vous allez emmagasiner.
Ensuite avant la dune du Pyla, découverte du camping « les flots bleus » qui servit de cadre au film « Camping », puis arrivée à Arcachon, jolie station balnéaire. Sur le quai menant à la jetée Thiers point de départ du ferry, se trouvent les empreintes de pieds des navigateurs célèbrent dont celle d’Eric Tabarly (photo). 16 h traversée et arrivée à Cap Ferret ; il faut suivre l’unique route qui remonte vers Lège, heureusement avec des tronçons de piste cyclable. Et à Lège, le bonheur, une voie verte conduit jusqu’à Lacanau, soit 23 km sans une voiture parmi les pins avec un dénivelé égal à zéro, vu qu’il s’agit dune voie ferrée reconvertie. Mais comme il est 18 h, une habitante de Lège me déconseille de prendre cette voie car il n’aura personne en cas de pépin. J’emprunte malgré cet itinéraire et effectivement à part deux cyclistes dans les premiers km, je ne croiserai personne. A Lacanau village, surprise, il n’y a pas d’hôtel. Du coup il reste 6 km à effectuer pour rejoindre le seul hôtel de « Le Moutchic », au bord du lac de Lacanau ; le site est joli et bucolique à souhait, mais l’accueil par les deux femmes qui tiennent l’hôtel et le restaurant, juste aimable ; j’ai l’impression de déranger. Après palabres, je réussis malgré tout à loger ma monture dans le hall de l’hôtel. Pour le petit déjeuner du lendemain, c’est 7h ou 9 h ; j’opte pour 7 h, ce qui me permettra de rouler dès 8 h par une température douce et agréable, du moins je l’espère. L’hôtel ferme tôt, à 22 h, les quelques touristes et travailleurs présents, dont moi, sont dans leur chambre.
A demain Pierre

Etape 32 : Lacanau (Le Moutchic) - La Rochelle.155 km
Effectivement, dès 8 h, après avoir discuté de la meilleure route à prendre avec deux sympathiques jardiniers de la commune, je commence à rouler, en direction de HOURTIN, petite ville connue des anciens de la Marine Nationale qui y ont tous effectué un temps de formation ; stop et une photo de cette bourgade ; je croise une cyclotouriste avec bagages ; elle est canadienne de Vancouver et vient de terminer un séjour dans des fermes bio grâce à une ONG ou association bio ; le principe dit-elle est de travailler 4 ou 5 h par jour en échange du gîte et du couvert ; elle s’intéresse à la filière bio et n’est pas agronome mais informaticienne. En continuant vers le nord, la route mène à Vandays-Montalivet, bourg qui abrite deux grands centres naturistes, bien connus des adhérents de la FFN. Une halte casse croûte dans cette cité et la conversation s’engage avec ma voisine, elle demande d’où je viens et où je vais. Elle est bordelaise, fière de sa région et écologiste de toujours. Je lui confirme que pour moi il en est de même. Comme je n’ai plus de carte routière, elle me prête les siennes que je puisse m’orienter jusqu’à la pointe de Grave, point de départ du ferry pour Royan (20 minutes de traversée). Etant dans les délais, j’ai le ferry de 13 h 25 et à 14 h, je serai à Royan.
Il reste à avancer vers Rochefort ; par la D 733, la distance avoisine 30 km et le GPS indique 45 km via les petites routes ; pas d’hésitations, ce sera la D 733, mais avec beaucoup de véhicules y compris des camions. A signaler qu’il n’existe pas de piste cyclable entre Royan et Rochefort, alors que de Rochefort à la Rochelle, il y en a une. A Rochefort ville célèbre pour sa corderie royale, les hôtesses de l’office de tourisme, me renseignent bien sur la P.C. qui joue à cache avec la 4 voies et permet gagner La Rochelle sans stress et en sécurité ; ce sera chose faite vers 20 h car la piste est sûre mais l’on avance moins vite et je profite des points de vue et des paysages. Mais que cette journée fut longue et physiquement éprouvante du fait des km avalés et de la chaleur ; un repas rapide sur le port et au lit.

Etape 33 : La Rochelle – Nieul le Dolent 78 km
Ce mercredi matin, La sortie de la Rochelle s’effectue facilement, même si je tourne un peu dans la ville avant de trouver le bon itinéraire ; la ville est convertie au vélo depuis l’ère de Michel CREPEAU, ancien maire. Les voies cyclistes sont bien matérialisées et parfois il est même possible d’emprunter les couloirs de bus. Tout se passe bien et dans la matinée, je franchis la rivière nommée « le curé » et j’approche de la Vendée. Je passerai par Triaize, Grues, St Denis du Payré, puis Moutiers les Mauxfaits. Et à 13 h 45 retrouvailles avec Grâce et notre maison, heureux mais un peu fatigué.
A plus tard les amis pour les leçons tirées ou possibles de ce voyage cyclotouriste au long cours, tant du point de vue physique que moral et de la sécurité. Et j’oublie des points. Un topo sur les itinéraires cyclistes au long cours sera mis en ligne d’ici quelques jours. En effet, les villes, les départements font de notables efforts pour développer ou créer des pistes cyclables, dans le but de favoriser la pratique du vélo loisir. Mais en ce qui concerne les voyages à bicyclette, il rest bien des points noirs notamment avec les traversées de ville.
Voici la fin des commentaires d’un marcheur redevenu cycliste sacochard par obligation pour cause de tendinite persistante, qui ne s’est pas manifestée durant ces 33 jours. Comme quoi la marche et le vélo, tous deux bénéfiques pour la santé, ne font pas travailler le corps de la même façon. Un tableau des étapes effectives sera également mis sur le blog.

Pierre

jeudi 1 juillet 2010

Photos étape 30

Photos étape 29

Photos étape 28

Commentaires étapes 28 à 30 de Santiago à Mimizan

Dimanche 27 juin 2010, 22h : Commentaires à propos des étapes 28 29 30

Etape 28 : Après la découverte de Cabo Fisterra la veille, ce vendredi 25 juin une journée cool et de repos s’impose puisque la logistique du retour vers Irun est réglée ; sachant que les 4 jours qui viennent les haltes se feront dans les hôtels, un délestage de 3 kg supplémentaires (duvet, vêtements, guides et docs) est une bonne idée qui facilitera les coups de pédale entre Irun et Nieul. Donc R.A.S, excepté le renvoi par inadvertance avec les guides, du billet de car Santiago – Irun ; cette bourde rendra la dernière nuit à Compostelle moins sereine que prévu.

Etape 29 : Santiago - Irun. Samedi 26 juin, dès 6 h je suis prêt pour me rendre à la station de bus afin de résoudre le problème du ticket de bus ; heureusement, ayant payé par carte bleue le 23 juin, la préposée effectue les recherches, retrouve la trace du paiement et me délivre un papier pour le chauffeur ; ouf ! Il reste à acheter le plastique à bulles et le ruban adhésif ad hoc au kiosque à journaux. En gagnant le quai par les escaliers avec le vélo, perte de l’emballage.
Mais le MAFI- MAFI veille sur le pèlerin, et Adélaïde, une charmante italienne, le récupère et m’aide pour l’emballage après avoir retiré la roue avant. Elle ne veut pas rater le bus et son vélo et ses affaires sont déjà prêts à l’embarquement. Elle a effectué le voyage à bicyclette de Saint Jean Pied de Port à Santiago en 11 jours et regagne la France avec le même bus. Il reste du temps et nous prenons le café con letche du matin (il est excellent en Espagne) et nous sympathisons. Adélaïde est Infirmière et a effectué le pèlerinage pour des motifs religieux. Décidemment, nous rencontrerons beaucoup d’infirmières sur le chemin et elles toutes agréables et serviables. Les 14 heures de voyages passeront ainsi plus facilement.
Le bus effectue le trajet du CAMINO DEL NORTE en sens inverse, excepté le détour par la COROGNE, et dessert successivement les grandes villes de la côte atlantique : OVIEDO, SANTANDER, BILBAO, SAN SEBASTIAN et IRUN ou à l’arrivée, vers 22 h 45, nous ne serons plus que 3 passagers, une espagnole, Adélaïde et moi. Nous nous retrouvons sur le quai près de la gare RENFE avec nos vélos et nos bagages ; Adélaïde qui désire regagner Saint Jean Pied de Port où elle a laissé sa voiture se renseigne pour rejoindre cette cité et recule car elle est à 60 km et le prix de la course est de 125 € la fait hésiter. Et malchance, à Irun, c’est la fête de la ville, les hôtels sont complets et les hébergements difficiles. Elle commence à déballer son vélo quand brusquement elle change d’avis et décide de gagner SJPP où elle laissé sa voiture. Elle paie ses 11 jours de pédalage et accuse la fatigue liée au stress, je suppose. Nous nous faisons la bise et je reste seul sur le bitume ; il est 23 h15 et l’inquiétude se sentir également : où vais-je passer la nuit ? Les policiers locaux patrouillent et je les interpelle, sympas, ils comprennent mon problème et celui qui parle français appelle son PC par la radio en demandant de téléphoner à l’Albergue d’Irun ; mais il est tard et elle est fermée ; du coup ils m’indiquent des pensions à proximité ; grâce à une dame qui déroge au circuit de sa promenade j’atterris dans la pension Marie CARMEN et dois hisser le vélo et les sacoches au 2ème étage par un escalier étroit, où le patron de la pension , un basque aux allures de Charles Vanel me demande 21 € pour la nuit. Je suis heureux et j’ai un toit.

Etape 30 : Irun - Mimizan. dimanche 27 juin, lever de bonne heure, prêt à 8 h pour trouver un bar ouvert car la faim me tenaille, n’ayant pas dîné la veille pour cause d’arrivée tardive. Après un petit déjeuner copieux, par un temps doux mais couvert, je gagne Hendaye située à 3 km et stoppe à la gare pour acheter une carte de la région et le monde afin de renouer au bar « le terminus » devant un café, avec les affaires franco françaises. Sortant du kiosque à Journaux, rencontre avec un cyclopèlerin de Bordeaux ; il arrive de Santiago par le bus de nuit et a effectué le pèlerinage depuis Pampelune mais il a zappé le O CEBREIRO, car il a 76 ans ; je suis admiratif et je le félicite. Une de ses jambes est couverte d’hématomes ; « cela n’est rien, me dit-il, j’ai fait une chute car mon vélo est mal équilibré et mon épaule est plus amochée ». Il rentre à Bordeaux en train.
Et dans le pays Basque, je pensais retrouver l’ami Henri CT qui réside à LARESSAURE et passer un jour ou deux chez lui, car nous avons un vécu professionnel et une vieille amitié nous lient, ayant travaillés tous deux dans le Pacifique. Il devait rentrer le 27 juin de Nouméa et il n’a pas répondu à mon message téléphonique ; j’en conclus qu’il a un contretemps et je décide de commencer la traversée des Landes en quittant Hendaye vers 10 h pour gagner Bidart, Biarritz, Anglet et Bayonne par la corniche. A 14 h stop à Capbreton pour une collation bien méritée.
Les routes des Landes sont belles et relativement sûres, j’emprunterai cependant pour des raisons de sécurité la piste cyclable entre Soustons et Léon, avec une arrivée tranquille vers 19 h 30 à MIMIZAN. Un coup de pub pour l’hôtel du centre « 1* » avec une soirée étape à 45 € (chambre, dîner et PDJ) ; il est situé au centre comme son nom l’indique, est accueillant, bien tenu et tout y est correct.
Demain, direction Arcachon et au-delà si possible ; je téléphone aux pèlerins Pierre et Germaine Loiselet, et Elisabeth DUTAUT ; ils font étape à Cajarc et sont heureux de leur cheminement malgré le mauvais temps, y compris de la neige dans l’Aubrac, me dit Pierre.
A plus tard les amis.
Pierre

mercredi 30 juin 2010

Mercredi 30 juin 2010 - Retour à la case

Nieul, le 30 juin 2010

D’ores et déjà les amis, je vous informe que ce jour, à 13 h 45 et 78 km, de pédalage, j’ai retrouvé avec beaucoup de plaisir, ma Doudou Grâce et notre case pour une pose bien méritée.

Ces trente trois jours d’évasion dont trente sur la randonneuse et 2710 km avalés à coups de pédales, furent riches de découvertes, de belles rencontres bien que trop éphémères à mon goût. Mais j’ai des adresses E-mail et des photos à envoyer et des contacts se prolongeront avec certains.

Un merci au constructeur Alex SINGER et à son fils Olivier CSUKA, mais aussi à Dominique CHIFFOLEAU de la Roche sur Yon, et son équipe pour la préparation du vélo ; en effet je n’ai eu à déplorer qu’un saut de chaîne, de ma faute, au sortir du petit pont qui nous fait quitter Conques. Je n’avais pas anticipé la forte rupture de pente et il pleuvait. Donc , pas de pépin mécanique ni de crevaison et pourtant, j’ai pris le Camino à NAJERA et Santiago, parfois sur de courtes distances et encore hier ce fut du « cyclo muletier »

L’étape d’hier fut la plus longue 155 km, car je souhaitais arriver à la Rochelle pour n’avoir que la sortie de ville ce matin, puisque cette jolie cité était un point de passage obligé. Et le tronçon ROYAN – ROCHEFORT par la voir directe, fut pénible du fait des nombreux véhicules dont des poids lourds. Un courrier s’impose au président du Conseil Général de la Charente Maritime, pour déplorer l’absence du piste cyclable entre Royan et Rochefort et le féliciter pour celle qui va de Rochefort à La Rochelle.

A bientôt les amis pour les commentaires des dernières étapes et des photos les illustrant

Pierre le sacochard


Mardi 29 juin 2010 - Journée galère

Mardi 29 juin 2010, Pierre a parcouru 155km et fait étape à La Rochelle.
La première partie du parcours s'est bien passée en revanche le tronçon Royan Rochefort a été pénible voir dangereux en raison d'une importante circulation.

Courage Pierre ! Aujourd'hui 30 juin, après 80 km de pédalage (même pas le temps de s'échauffer) tu seras à Nieul.

PM

lundi 28 juin 2010

Lundi 28 juin 2010 - Des news de Mimizan

Nous sommes le lundi 28 juin 2010, 8h45 du matin, et Pierre vient de me joindre au téléphone.
Il est à Mimizan.

Samedi, ce fut le départ de Santiago avec 700 km en bus pour rallier Irun en soirée vers 23 heures.
A cette heure tardive pas facile de se loger pour la nuit mais grâce à l'aide de Policiers Espagnols notre sacochard trouvera un hébergement.

Dimanche, journée top forme; Pierre fera étape à Mimizan après avoir roulé 143 km.

Aujourd'hui lundi 28 juin, temps couvert et vraisemblablement un peu de pluie pour accompagner la journée de notre cyclo.

Il m'a chargé de transmettre un petit clin d'œil à Pierre, Germaine et Elisabeth, des amis de Wallis qui sont actuellement sur le chemin du Puy, et qui font étape aujourd'hui à Varaires ( Ultreia les amis !)

MTZ


Deux petites cartes postales

Un dernier courrier d'Espagne (lettre du 23 juin 2010)

Mercredi 23 juin 2010. Santiago

Stop à Santiago, ville magnifique pour ses monuments et ses vieilles pierres, mais vite insupportable avec ses pèlerins, vrais ou faux.
En tout cas faire Compostelle est un acte majeur pour tout espagnol semble t-il. Depuis Burgos les espagnols étaient nombreux, à pied et à vélo ; la plupart sont sympathiques et dialoguent. Depuis la dernière étape à Portomarin, ce sont des cohortes d’espagnols qui marchent avec un responsable, véritable centurion gérant son groupe. Souvent ce sont des lycéens et collégiens qui avancent ensemble.
Des voitures suiveuses (que je déplore) sont partout ; des pauses café , et boissons sont même en place à certains endroits. Et pas de sacs sur les dos ; cela donne une impression bizare de cette fin de chemin. Là je me réjouis d’être à vélo.
Et durant ces huit étapes sur le Camino Frances, l’accueil en albergue privés ou municipaux a toujours été très correct avec une mention pour l’albergue de Burgos, tout neuf et situé à proximité de la cathédrale et du centre historique de la ville. Idem pour Astorga, albergue tenu par des hospitaliers allemands et tout y est clean et bien organisé. Internet est gratuit. Les hospitaliers sont très sympathiques, néanmoins l’ordre et la rigueur sont au programme.

Et ce qui est fantastique, ce sont les personnes très différentes rencontrées et leur motivation pour avancer vers le but qui est Santiago. Croyant ou non, le pèlerin marcheur ou cycliste y est attiré, aspiré. Il transcende ses douleurs, ses bobos aux pieds. D’ailleurs à Portomarin, le matin, l’albergue ressemblait à une infirmerie. Il est été possible de prévoir une consultation pour le Dr Hoog podologue à Mulhouse.
Quel spectacle pour le cycliste, de voir défiler tous ces piétons qui avançaient clopin clopan par centaine, déhanchés pour certains, sautillants et comme marchant sur des œufs ou sur un tapis de fakir pour d’autres encore. Et hier tous se propulsaient ver le graal. Bien sur ces propos concernent les pèlerins qui viennent de lin, de chez eux, ou au moins de St Jean Pied de Port ou Pampelune, voir Burgos. Pour les pérégrinos des 100 derniers kilomètres (distance minimale à parcourir pour obtenir la Compostella à Santiago) la marche s’apparente plus à une retraite aux flambeaux ou à une promenade.
Je viens de recevoir un appel téléphonique de Mme LAB directrice du FJT de La Trémouille à Dijon pour me féliciter.
Je tiens ici à la remercier ainsi que Béatrice pour leur gentillesse et leur prévoyance. Je pense aussi au coup de fil pour mon anniversaire. Dijon entre autres pour ces raisons, fut une belle étape pour moi.

Et bientôt Fisterra.

Pierre


vendredi 25 juin 2010

De la part de Dominique SECHER


(Merci Pedro, de publier la photo de mariage de la fille de mes amis toulousains ex wallisiens)

Tous nos vœux de bonheur à ce jolie couple !!!

25 juin 2010 - Quelques photos

Vendredi 25 juin 2010 - Journée détente à Santiago

Santiago le 25 juin 2010,

C'est bien d'avoir une journée libre en sachant que tout est réglé pour la logistique.
A 9 h ce matin, sans sac, visite de la cathédrale avec photos, allumage électrique de cierges (l'église se modernise et j'ai cherché un moment) pour mon Ami Pedro, et recueillement pour tous ceux qui me l'ont demandé. J'ai notamment fortement pensé aux amis qui traversent des épreuves difficiles et se battent contre la maladie. Que le cours des choses s'améliore pour eux.

Je n'ai pas touché St Jacques vu la file d'attente (photo), mais grâce à Mohamed, un vigile sénégalais avec lequel, j'ai sympathisé, j'ai des chances vers midi. Il a quitté la France à cause de la politique d immigration de N S et est heureux en Galice, et bien que musulman, et marié à une galicienne catholique il assure la sécurité de la cathédrale. Mais, me dit-il :"pour les espagnols, je suis catholique".

Je prends ce jour le statut de touriste sportif aujourd'hui et les news seront plus rares. Demain retour en France et retrouvailles avec les problèmes de l´'hexagone. J'ai vu sur Internet que Stéphane GUILLON et Didier PORTE étaient virés de France Inter, c'est un scandale, aurait dit G MARCHAIS. Ce n'est pas bon signe pour le pouvoir car s'il ne supporte plus les humoristes, mais grinçants et parfois limite, cela prouve qu'il est sur la défensive et est en mauvaise posture.
je ferai d'autres commentaires à mon retour.

Merci à tous ceux et celles qui ont suivi le périple et ont mis des commentaires, voire envoyé des SMS, des courriels et /ou des coups de fil.
Avec les amitiés du sacochard qui savoure cette journée détente à SANTIAGO.
Demain, je dors à Irun ou Hendaye et dimanche ou lundi reprise du pédalage vers Nieul

Pierre

Jeudi 24 juin 2010 - Quelques photos de Fisterra

Jeudi 24 juin 2010 - Fisterra

Jeudi 24 juin 2010

Les Amis, le mécréant qui je suis (mais qui croit en l'homme et ce cheminement m'y a conforté) a été plus impressionné et ému pour l'arrivée à Fisterra et surtout au Faro à 131 m au dessus de la mer. Cela vaut la pointe du Raz et la surpasse par certains aspects: mais quelle récompense d'arriver en ce lieu. Tous les efforts, les moments durs sont oubliés. quel site magique, cela ne m'étonne pas que les celtes se soient installés en Galice, comme en Bretagne.
A 15 h ce jour, la ligne bleue des Vosges, et /ou une bourgade de l'Ethnie des WELSCHES, chère à Julien Parmentier, a été reliée à la force des jarrets, au point le plus à l'ouest de l'Europe. Cet endroit est réputé pour d'autres raisons , mais que j'ignore. J'allais redescendre vers le bourg de Fisterra lorsque l'italien , doublé dans les 5 derniers km arrive; il est épuisé et je le félicite. Il me dit avoir très mal au pied, mais malgré tout il est monté.
sinon, j'ai galéré pour sortir de la ville; les personnes auxquelles je demandais ma route m'envoyaient toutes sur le Camino, tant et si bien j'ai fait malgré moi du sentier muletier durant 3 km. Et à San Martino, un village en direction de Fisterra, un roquet Galicien m'a foncé dessus et a failli me faire chuter. Heureusement l'expérience de decembre 2008 m'a servi : à signaler que c'est le seul chien agressif rencontré sur 2200 km.

D'autres news demain
Bonne nuitée à tous

Pierre

mercredi 23 juin 2010

Résumé étapes 22 et 23 - Sahagun - Astorga - La Portela de Valcarce

Samedi 19 juin 2010 22ème étape – Sahagun – Astorga - 103 km
Dimanche 20 juin 2010 23ème étape -Astorga - La Portela de Valcarce - 96 km

Cela fait 5 jours et 521 km de Camino avalés. Le temps est au beau fixe depuis 3 jours, mais frais le matin (7°c aujourd’hui) vu l’altitude. Après mes déboires sur le Camino vers Najera, je retente avec succès une incursion sur ce foutu chemin entre Carrion de los Condes et Mansilla de las Mulas (souvenez vous les amis de la soirée festive dans cette cité avec le chef de cœur Jean Paul).Le fait d’emprunter le Camino me fait gagner 5 km et me donne l’idée de repartir une autre année en VTT, mais pas seul.
Quelques remarques sur les villages traversés. Ce sont surtout des personnes âgées qui y habitent et que l’on y voit; les jeunes sont sans doute au boulot dans la ville voisine. L’habitat est sommaire, parfois en terre, mais très souvent en brique. Et le revêtement des rues est parfois en si mauvais état que l’on croirait qu’il n’y en a pas.Hier au gîte, je rencontre les premiers blessés du chemin, surtout des tendinites et un italien qui est venu de chez lui en Italie à Lourdes en vélo, puis de Lourdes à Santiago à pied. Il n’est pas arrivé car il avance de 5 à 10 km par jour.Et puis ce matin, avant Bercianos, là ou les grands travaux continuent (ligne Tgv je crois), je double 3 avignonnais qui viennent de chez eux à pied par la voie d’Arles et Roncevaux. Ils ne portent rien, mais ont toutes les affaires dans des poussettes d’enfants. C’est un mode de transport original (voir photo). Ils ont le chemin dans le sang car ils en sont à leur 3ème édition.

Dimanche 20 juin 2010.
Je continue cette note depuis l’albergue de La Portela de Valcarce, au pied du O Cebreiro (une vingtaine de km de côte en perspective). Je viens d’appeler Laurent car il part dans une semaine à Pralognan la Vanoise observer les marmottes avec Colette, et les amis Guerin, Alain et Nicole.Laurent se souvient de la jolie serveuse au sourire enjôleur ; et bien elle est toujours à son poste. C’est un soleil permanent dans cette albergue. Aujourd’hui fut une belle étape, la petite route collait au plus près du Camino, les paysages étaient superbes et les rencontres intéressantes et surprenantes. A l’albergue de Rabanal del Camino, je reconnais P’tit Louis, il est avec son chien et dérige vers Santiago. Il est dopé et/ou intoxiqué à la bière. Je suis heureux de le revoir, mais peiné de constater son état de délabrement physique en 1 an. Il fait la manche pour avancer mais il reste digne. Quel malheur a du le frapper pour qu’il arrive à ce stade. Il vit vers Libourne et était bûcheron.Une autre rencontre et fortuite, c’est Isabelle et son âne Sherpa. Elle est de Nantes, bosse au Credit Mutuel et est en congés sabbatique. Elle est partie de Malons Et Elze, un petit bourg du Gard, pour un périple de 5 à 7 mois ; elle va à St Jacques et en reviendra ; elle aura achevé son pèlerinage en octobre. C’est une jeune femme charmante et très communicante. Elle fait chemin commun avec Claude un québécois depuis 15 jours.Enfin, toujours à Rabanal, 2 hollandais avec leur petite fille de 2 ans me font de la place à leur table. Ils sont jeunes et toniques, et font l’aller retour depuis la Hollande. St Jacques de Compostelle, via Barcelone en 5 mois. Ils sont partis le 31 mars de Hollande et vont pédaler au total 6000 km. Chapeau pour le challenge. Et ils sont organisés et chargés ; ils avancent de 50 km par jour environ et avec aisance. Et de plus en plus de cyclotouristes sacochards se retrouvent sur le chemin, notamment de jeunes espagnols qui voyagent en couple. Le coup de pédale de beaucoup de ces jeunes femmes me laisse pantois. L’une d’elle m’a d’ailleurs devancé dans la montée de la Cruz de Ferro.

Lundi 21 juin 2010 – 7h30
Je déjeune à La Portela de Valcarce et j’ai discuté avec mon voisin de dortoir qui est français (71 ans) et en forme. Il a beaucoup pratiqué le vélo et fait le chemin à pied depuis Léon. Il souffre d’une vilaine tendinite et avance cahin-caha. Par la fenêtre du bar je vois passer les cohortes de pèlerins. Plus Santiago approche, plus le flot des marcheurs et cyclo croit. Le temps est au bleu mais frais. Dans une ½ heure bien calé sur ma randonneuse, je commencerais l’ascension du col de O Cebreiro.
A plus tard les amis
Pierre

Mercredi 23 juin 2010 - Quelques photos