Ce matin, début du roulage à 7h30, le ventre creux sous une petite pluie fine, direction Estella à 23km où je compte petit déjeuner. Je mettrais 2 heures à rallier cette ravissante cité, en enlevant et remettant la cape. Ce n'est pas plat, et j'oscille entre entre 350 et 500 m d'altitude. A Estella où j'arrive vers 9h30 la pose casse croûte s'impose; il fait froid 14° c, et le vent d'Ouest se manifeste. Après la pose, en selle et en route vers Los Arcos, toujours avec des côtes qui n'en finissent pas. Et la pluie, la vraie arrive avec le vent, la direction est plein ouest, donc tout vient de face et rend la progression difficile.
Néanmoins les cyclos randonneurs sont plus nombreux et je croise Armando un mexicain et sa fille Marina. Plus loin ce sont deux français d'Orange qui arrivent par la voie du Puy et en sont à leur 4ème semaine de pédalage. Vers Sansol, 3 jeunes espagnols qui faisaient une pause repartent pendant que je salue un pèlerin Savoyard qui attend la fin de la pluie. Je repars doucement et je rejoins les 3 jeunes hidalgos qui poussent leurs vélos ( VTT+ sacoches). Du coup j'accélère et je les dépasse au moment où ils se remettent en selle. ils mèneront la chasse jusqu'à Viana, 4 km plus loin, mais grâce à mon rétroviseur, je surveille leur retour et dès que la route s'élève ils décrochent.
Arrivé à Viana, ils font un stop et la joute vélocipédique s'arrête. Ainsi durant 4 km, par jeu, on oublie le vent et la pluie. Ce fut un bon moment de la journée qui reste la plus exécrable depuis le début de mon périple.
Nous arrivons tous à Logroño trempés, nous sommes orientés vers un albergue privé qui accueille les cyclistes dès le début de l'après midi. Au gîte communal, l'accueil des cyclos ne s'effectue qu'à partir de 19 heures si il reste de la place.
Ce soir c'est l'auberge aux cyclos (Français, Espagnols, Anglais et Hollandais). Je sympathise d'ailleurs avec Théo, un pédopsychiatre de 62 ans à la retraite. Il vient de Hollande en vélo par la voie d'Arles et le col du Somport. Il parle un français parfait et m'apprend tout à l'heure que la France à connu une grande catastrophe à Draguignan du fait des intempéries.
A l'instant je découvre une jeune allemande de l'est Sarah, originaire de Weimar. Elle a terminé ses études et effectue le pèlerinage avant de commencer à travailler
Pour nous, Laurent, ce fut après le boulot.
Il est 21h30, l'heure du repos pour le pèlerin cyclo.
A plus les amis
Pierre
PS : Les amis pèlerins de l'an passé, Pedro, François, Bernard, Laurent et Michel, Logroño sous la pluie et le vent n'a rien à voir avec 2009.
Néanmoins les cyclos randonneurs sont plus nombreux et je croise Armando un mexicain et sa fille Marina. Plus loin ce sont deux français d'Orange qui arrivent par la voie du Puy et en sont à leur 4ème semaine de pédalage. Vers Sansol, 3 jeunes espagnols qui faisaient une pause repartent pendant que je salue un pèlerin Savoyard qui attend la fin de la pluie. Je repars doucement et je rejoins les 3 jeunes hidalgos qui poussent leurs vélos ( VTT+ sacoches). Du coup j'accélère et je les dépasse au moment où ils se remettent en selle. ils mèneront la chasse jusqu'à Viana, 4 km plus loin, mais grâce à mon rétroviseur, je surveille leur retour et dès que la route s'élève ils décrochent.
Arrivé à Viana, ils font un stop et la joute vélocipédique s'arrête. Ainsi durant 4 km, par jeu, on oublie le vent et la pluie. Ce fut un bon moment de la journée qui reste la plus exécrable depuis le début de mon périple.
Nous arrivons tous à Logroño trempés, nous sommes orientés vers un albergue privé qui accueille les cyclistes dès le début de l'après midi. Au gîte communal, l'accueil des cyclos ne s'effectue qu'à partir de 19 heures si il reste de la place.
Ce soir c'est l'auberge aux cyclos (Français, Espagnols, Anglais et Hollandais). Je sympathise d'ailleurs avec Théo, un pédopsychiatre de 62 ans à la retraite. Il vient de Hollande en vélo par la voie d'Arles et le col du Somport. Il parle un français parfait et m'apprend tout à l'heure que la France à connu une grande catastrophe à Draguignan du fait des intempéries.
A l'instant je découvre une jeune allemande de l'est Sarah, originaire de Weimar. Elle a terminé ses études et effectue le pèlerinage avant de commencer à travailler
Pour nous, Laurent, ce fut après le boulot.
Il est 21h30, l'heure du repos pour le pèlerin cyclo.
A plus les amis
Pierre
PS : Les amis pèlerins de l'an passé, Pedro, François, Bernard, Laurent et Michel, Logroño sous la pluie et le vent n'a rien à voir avec 2009.
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