Samedi 12 juin 2010 – 15ème étape St Antoine – Eauze – 78 km
Départ à 8h30 pour un parcours en apparence facile, mais en fait casse-pattes. La route monte et descend tout le temps avec au bout du compte 1000 m de dénivelé. Voici les raisons qui rendent cette étape gersoise fatigante. Je suis heureux d'atteindre le gîte d'Eauze vers 15h30. Il est communal, peu onéreux mais spartiate. Deux australiennes, la mère et la fille, et un pèlerin discret partagent le dortoir. Ce soir, comme en 2008 ce sera repas pèlerin au café de France, l'endroit où nous avons vu l'ami Gérard le dolois pour la première fois. Et aujourd'hui j'ai croisé deux cyclos randonneurs; ils sont peu nombreux.
Mais revenons à ce matin, avec Arnold le médecin allemand de Rostock, et Jérôme le québécois, nous étions les derniers à partir car Arnold m'entretenait des conséquences de la réunification allemande. Entre autre 50% de chômeurs à Rostock. Voilà un pèlerin avec lequel, j'aurai aimé partager plus de jours de marche. Il est sympathique et philosophe. Il marchait depuis plusieurs jours en compagnie de la pèlerine F.N et avait décelé ses côtés extrémistes.
Ce compte rendu sera bref; la ville d'Eauze est animée car une châtelaine Mlle De…., se marie en grand tralala. Fanfare de chasse à courre et queue de pie de circonstance.
J'oubliais…; il y a 3 jours un pèlerin polonais Andréas rentrait avec moi chez "mémé du Quercy"; il vient de Pologne à pied. Je le retrouve ce matin devant le gîte Dupont. Il me fait signe et m'indique que je viens de perdre quelque chose. En effet, c'est bien vrai et je le remercie.
Mais au-delà de cette anecdote je suis surpris de le voir là. Il a avalé 170 km en 3 jours et demi. Il me dit avoir fait le trajet à pied; et il ne s'est pas arrêté à Figeac.
A demain pour d'autres propos depuis les Landes, je l'espère.
Pierre
Départ à 8h30 pour un parcours en apparence facile, mais en fait casse-pattes. La route monte et descend tout le temps avec au bout du compte 1000 m de dénivelé. Voici les raisons qui rendent cette étape gersoise fatigante. Je suis heureux d'atteindre le gîte d'Eauze vers 15h30. Il est communal, peu onéreux mais spartiate. Deux australiennes, la mère et la fille, et un pèlerin discret partagent le dortoir. Ce soir, comme en 2008 ce sera repas pèlerin au café de France, l'endroit où nous avons vu l'ami Gérard le dolois pour la première fois. Et aujourd'hui j'ai croisé deux cyclos randonneurs; ils sont peu nombreux.
Mais revenons à ce matin, avec Arnold le médecin allemand de Rostock, et Jérôme le québécois, nous étions les derniers à partir car Arnold m'entretenait des conséquences de la réunification allemande. Entre autre 50% de chômeurs à Rostock. Voilà un pèlerin avec lequel, j'aurai aimé partager plus de jours de marche. Il est sympathique et philosophe. Il marchait depuis plusieurs jours en compagnie de la pèlerine F.N et avait décelé ses côtés extrémistes.
Ce compte rendu sera bref; la ville d'Eauze est animée car une châtelaine Mlle De…., se marie en grand tralala. Fanfare de chasse à courre et queue de pie de circonstance.
J'oubliais…; il y a 3 jours un pèlerin polonais Andréas rentrait avec moi chez "mémé du Quercy"; il vient de Pologne à pied. Je le retrouve ce matin devant le gîte Dupont. Il me fait signe et m'indique que je viens de perdre quelque chose. En effet, c'est bien vrai et je le remercie.
Mais au-delà de cette anecdote je suis surpris de le voir là. Il a avalé 170 km en 3 jours et demi. Il me dit avoir fait le trajet à pied; et il ne s'est pas arrêté à Figeac.
A demain pour d'autres propos depuis les Landes, je l'espère.
Pierre
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